Ce pourrait être le début de chacun des textes qui accompagnent mes photos. Parce que mon regard s'est posé sur quelque chose, par hasard, ou à force de scruter ce qui m'entoure. Alors, j'ai capturé des instants. Habituels et pourtant si particuliers, parfois inattendus, souvent poétiques ou bien éphémères... C'est pourquoi sur chacune de ces images, à cet endroit, à ce moment précis, ce n'est pas comme ailleurs...
samedi 17 octobre 2015
jeudi 8 octobre 2015
Petite histoire de grand(e)-mer(e)
Avant toi, mon cœur était un peu comme en vacances,
mer calme, drapeau vert.
Juin égrenait ses jours ensoleillés.
C'était avant le jour de la grande marée. Celle qui avale les terres de ses vagues furibondes.
Tu es venu, porté par la mère, longuement bercé..
Depuis, ici, ce n'est pas comme ailleurs. Je te regarde, tu es là et tu ris de l'écume qui s’évanouit à tes pieds.
dimanche 4 octobre 2015
Souviens toi du goût de la pluie
Angela
Moi quand il pleut,
J'ouvre grand la bouche
Et je bois la pluie
Et je ris
Je sautille et je gambade
Mes bras sont des ailes
Et quand il fait du vent
Je dis qu'il me parle
Et que c'est mon ami
Et je ris
Et dans la voiture
A la tombée de la nuit
Je cherche la lune
Je dis qu'elle nous suit
Et je ris
Des lumières de la ville
Ce sont des étoiles
Venues se poser
Au flanc des collines
Juste pour faire joli
Et je ris
Je chante et j'invente
Des histoires farfelue
Je fais le tour du monde
Je vis un tas de vies
Et je ris
Toi qui es si sage,
Toi qui a vieilli
Souviens toi de ce pays
Et du goût de la pluie
Et toi aussi
...Ris...
Toi qui a vieilli
Souviens toi de ce pays
Et du goût de la pluie
Et toi aussi
...Ris...
J'y suis allée et j'y retournerai
J'aime y venir, en toute saison. L’atmosphère y est incomparable.
Je me souviens de ce jour, avec ma fille et mon tout-petit.
Il y avait tout ces bateaux, amarrés sur les quais. Sur l'un d'eux, de petites embarcations ondulaient en file indienne.
Sur un autre, les bateaux de pêches, imposants, avec leurs cordages et leurs filets, attendaient une prochaine sortie en mer.
Plus loin, sur le port, on entendait le cliquetis des mats, inlassable carillon marin, gravé dans ma mémoire.
samedi 3 octobre 2015
En route, petit homme
Ici, ce n'est pas comme ailleurs. Il y a cet enfant, les bras en balancier, petit funambule à l’équilibre encore fragile.
Ouvert au monde, dans l'exaltation de ses premiers pas, il goûte cette sensation exquise. Celle de la liberté.
Extrait de la Bande Originale du film "La double vie de Véronique" (Krzysztof Kieslowski) : "L'enfance II", de Zbiegniew Preisner.
Matins d'automne.
Ici, ce n'est pas comme ailleurs. Chaque matin, les paysages changent, à la faveur de la brume.
Vaporeuse et légère, la brume parcourt la campagne et dévoile le noyer au bord du chemin.
Plus loin, paresseuse, elle pare les collines de son écharpe laiteuse, semblant installée là pour la journée. Pourtant, peu à peu, elle s'effiloche, impuissante, diluée dans la douceur automnale.
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